vendredi 8 novembre 2019

La complainte des légumes

 

Cette fois tu n’as plus un radis,
La moindre branche de céleri,
Plus de beurre dans les épinards,
Et plus une goutte de pinard,
Tout juste quelques vieux brocolis,
Plus rien pour pimenter ta vie,

Tu te dis que les carottes sont cuites,
Que t’es pas prêt de retrouver la frite,
Que c’est vraiment la fin des haricots,
Même pas un petit plat de cocos,
Alors tu te sens très souvent tout mou
Et pour un rien, tu te prends le chou.

Las, tu as comme du sang de navet,
Gringalet, maigrelet comme un panais,

La tête aussi farcie qu’une citrouille
Et pas un poivron pour la ratatouille,
Tu t’occupes à peine de tes ognons,
Passant souvent pour un gros potiron,
Ou une espèce de grand cornichon
Fauché qui n’a plus du tout de pognon.
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Tu en as vraiment gros sur la patate,
Avec la peur diffuse que ça rate,
Bouffant les pissenlits par la racine,
Ou à engloutir des tas d’aubergines,
Je ne vous raconte pas des salades,
T’es pas vraiment frais, bien dans la panade
Même avec un petit pois dans la tête,
Et les idées plutôt floues, un peu blettes,
Juste un pois chiche dans le ciboulot,
Avec, pour tout dire, un cœur d’artichaut.

Alors, plutôt que faire le poireau,
Croquer la tige amère du taro,
Être berné par de fausses morilles,
Ou te vendre pour un plat de lentilles,
Pour bien déguster le jus de la treille,
Va falloir aller gagner de l’oseille.

<< Christian Broussas – Légumes - 08/11/2019 - © cjb © >>

vendredi 1 novembre 2019

Je vous offre mes rêves

   

« Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité. »
Antoine de Saint-Exupéry


Venez, venez, je vous offre mes rêves,
Vous serez ainsi comme ma relève,
J’en ai plein les poches, plusieurs milliers,
A vrai dire toute une infinité
Pour vous tous, les jeunes, selon vos goûts,
Pour aspirer aux espoirs les plus fous.

Oh, Il m’en reste encore tant et tant
Mais je suis maintenant pris par le temps,
Une simple vie n’y pourrait suffire
Et pour en apprécier tous les plaisirs,
Ce que je ne pourrai réaliser,
Je vous en fais don bien volontiers.

Oh, les rêves, ça ne coûte pas cher,
Ça pèse peu et ça ne compte guère
Mais c’est un peu comme l’air qu’on respire,
Un impondérable pourrait-on dire,
Qui, au moindre petit souffle, vibre
et nous suggère qu’on est libres, libres.



Aussi, prenez-en le plus grand soin,
Ne les abandonnez pas dans un coin
Car voyez-vous, ils me sont si précieux,
Un don des cieux quasi miraculeux,
Ils sont comme de pâles primevères
Qui éclosent au sortir de l’hiver.


Aujourd’hui, je vous les offre mes rêves,
Prenez, prenez les tous, ils sont ma sève,
Toute ma vie, ils m’ont accompagné
Et simplement m’ont aidé à aimer,
Je n’ai rien d’autre pour tout héritage,
Je n’ai vraiment qu’eux pour tout apanage.

Les rêves sont comme des papillons
Voletant, qui s’échappent et puis s’en vont,
Ne tentez pas de les emprisonner,
Ne jouez pas avec leur liberté,
Il faut y penser encore et encore
Il faut y croire fort, vraiment très fort,Pour qu’ils puissent alors se réaliser,
Il faut apprendre à les apprivoiser.

 
<< Christian Broussas – Mes rêves... - 01/10/2019 - © cjb © >>

mardi 24 septembre 2019

Dédicace

À Claudie et Fabien -Dédicace -



En ce jour que j’espère béni des dieux,
Qui consacre devant nous votre vie à deux,
Maintenant que tu viens de couronner ta reine,
Que tu l’as ainsi reconnue comme tienne,
À travers ces marques de tendresse qu’on sème,
On voudrait simplement vous dire qu’on vous aime.


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< Ch. Broussas • © CJB  ° • 02-03/ 2019  >
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Ode au mariage


Voici venu le temps pour Claudie et Fabien
De consacrer officiellement ce lien
Imprescriptible qui désormais les unit, 
Devant la famille et les amis réunis.
Après certes un certain temps de réflexion

Qui a sans doute conforté leur décision,
La situation s’est très vite décantée
Et les préparatifs se sont accélérés. 

Aujourd’hui que le temps a suspendu son vol,
Que le prêtre a revêtu sa plus belle étole,
Un temps comme une parenthèse, aboli
Pendant le déroulé de la cérémonie,
Une nouvelle page s’est ainsi tournée
Sur le chemin tracé de votre destinée.
À l’église, l’émotion nous a étreints,
Dans les échos imposants du rite chrétien
Et maintenant, toute l’assistance s’apprête
Autour des jeunes mariés pour faire la fête.


Votre bonheur, c’est d’abord bien sûr d’être ensemble,
D’aller ainsi d’un même pas, de marcher l’amble,
De se chercher dans des gestes juste esquissés,
Des riens qui dévoilent de tendres affinités,
Et c’est aussi dans ces doux instants, quelque part,
Que passe l’indicible émotion d’un regard.


Car nous nous retrouvons tous ensemble ce soir
Au sein de cette belle abbaye de Talloire
Pour communier dans ces moments solennels, 
En apprécier tout ce qu’ils ont d’exceptionnel,
En profiter pour adresser à tous les deux
Nos souhaits les plus sincères et nos meilleurs vœux
De prospérité, de succès et de bonheur
Tout simplement et du plus profond de nos cœurs.


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< Ch. Broussas • © CJB  ° • mai/ 2019  >
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Acrostiches à Fabien & Claudie



Finaud, il le faut dans bien des cas,
Affable mais sans trop d'afféterie
Bien sûr, qui volontiers vous sourit,
Impassible souvent face aux tracas
Et demeurant alors assez serein,
Ne cherchez pas plus loin : c'est Fabien.

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Candide tel le héros de Voltaire,
L’allure si gracile et volontaire,
Au fond des yeux une douce lueur,
Un sourire adorable comme un cœur,
De longs cheveux blonds dans l’air voletant
Inondent en vagues ses belles épaules
En un soyeux déroulé ondoyant.
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< Ch. Broussas • © CJB  ° • 03-05/ 2019  >
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lundi 10 juin 2019

Sonnet aux souvenirs


Comment ne pas évoquer le passé
Comme autant de si merveilleux moments
En petits bonheurs grappillés au temps
Au détour de quelques instantanés.
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Comment aujourd’hui ne pas convoquer
Quelques images de nos souvenirs
qui affleurent et qu’on peut ainsi cueillir
Lorsque l'on aime et que l'on est aimé.

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Ô quel cœur pur, ô quelle âme bien née,
Il me souvient de ces yeux étonnés,
Quelques perles de joie, sel de ma vie.
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Ce jour si particulier a scellé
Ainsi, pour la vie, nos deux destinés
Car ma foi, tu seras toujours ma mie.
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< Ch. Broussas • © CJB  ° • 10/06/ 2019  >

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mardi 9 avril 2019

Dix ans déjà

 

Que reste-t-il de la fuite des jours,
De tes combats, ton œuvre, tes amours,
As-tu volé quelque éclat de bonheur
Au cours de ta vie, même aux sombres heures 
Faites de grands doutes et de solitude,
Bien loin de toutes tes certitudes.

Questions ô combien vaines maintenant,
mais il reste encore de temps en temps
La référence que tu as été
confortée par le poids de tes idées,
Un téléfilm sur "Le Retour du père",
Un entretien sur "Cargo pour l’enfer",
Un bel article, une émission télé,
Une rétrospective sur Arté,
Un bel hommage pour l’œuvre accomplie
Comme autant de pieds de nez à l’oubli.

Vous rappelez-vous la boucle ineffable
Du  jeune apprenti affligé mais fier
Au vieux sage de La Courbatière,
Sceau du parcours d’un homme infatigable ?

Souvenez-vous de l’Homme révolté
Partant au Bengladesh au débotté,
Toujours prêt à faire des sacrifices
Pour mieux lutter contre les injustices.
Rappelez-vous l’homme de paix qu’il fut
Toute sa vie, sans arrêt à l’affût
Pour dénoncer les séquelles immondes
Des guerres qui sévissent dans le monde.

Restent à jamais ancrés dans nos mémoires, inscrits
Les romans et les sagas que tu as écrits,
La puissance rageuse de tes personnages,
La grandeur évocatrice de tes paysages
Qui accompagnent peu à peu au fil des pages
La force suggestive de tes témoignages.

Dix ans qui se sont écoulés,
Que l’eau sous les ponts a coulé
Entre Lyon et Vernaison,
Qu’ont aussi passé les saisons.
Dix ans déjà
Que ta plume féconde s’est tue,
Dix ans déjà
Que le chêne a été abattu.

Repose à Frontenay près des grands arbres,
Dans ta terre, dans ton linceul de marbre,
Repose là-bas dans ton Jura natal
Là où tu ne connais plus ni bien ni mal,
Où il n’existe plus ni mots ni ratures :
Tu as si bien servi la littérature.

   
À Lyon sur les quais du Rhône              Dans le Jura avec ses amis Sauter

<< Christian Broussas - Dix ans déjà - 04/2019 © cjb © • >>

jeudi 4 avril 2019

Sagittaire et Gémeau

            Sagittaire, cathédrale de Chartres

Entre sagittaire et gémeau

Et voilà donc ce soir sagittaire et gémeau
Réunis en un si charmant duo.

Au début, il lui glissait de doux petits mots
Et elle songeait : « Oh, mais quel culot ! »
Il se disait « Oh mazette, elle est vraiment trop ! »
Et elle : « Oh, il me paraît très comme il faut. »
Lui : « Ah, vraiment, j'ai beaucoup de pot »,
Elle : « Oh, quel beau profil latino ! ».

Il voulut quand même y aller mollo, mollo
Ayant peur de se prendre un rateau,
Mais il songea : « C'est dit, je me jette à l'eau... »
Et elle alors : « Ah enfin, ce n'est pas trop tôt. »
Sans plus attendre, il s'exécuta aussitôt...
Enfin presque... Presto ma non tropo.

Ensuite, ils allèrent jouer les tourtereaux
Très loin, jusqu'aux confins du Colorado,
Admirer, du haut du Golden gate, les eaux
Profondes de la baie de San Fransisco,
S'en aller enfin jusque chez les Navajos
Pour gagner les grands parcs dans leur petite auto.

Maintenant qu'a été béni l'anneau
Et qu'ont été déballés les cadeaux,
Il nous reste à saluer nos héros

En leur donnant un grand coup de chapeau.

Voilà, entre un sagittaire et une gémeau,
Ô, sans aucun doute, la vie c'est du gâteau ! 

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< Ch. Broussas • Zodiaque  © CJB  ° • 04/04/ 2019  >
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lundi 4 mars 2019

Histoires courtes et anecdotes

       

Le lave linge
Notre nouveau lave-linge est formidable : une fois la lessive terminée, il m'appelle "Christian, Christian, vient vite m'étendre, vient vite !" "Oh oui, avec les épingles à linge !"

Si vous oubliez une opération, il vous appelle d'une voix suppliante : "Oh, viens m'essorer, encore, encore..." On n'arrête pas le progrès.

Prenez bien le modèle français, parce qu'en Chinois, cela fait : "Tchin, tchin, ping pong ! " et ça ne va pas du tout. Et puis, il parait qu'avec le modèle chinois, quand on fait une lessive de blanc, le linge ressort jaune... alors méfiez-vous !

De toute manière, on sait qu'il vaut bien mieux laver son linge sale en famille.
Prenez bien soin de vous.

Histoire de graphie
Figurez-vous, voilà  ma femme partie au diable vauvert se faire faire une mammographie... alors que je pourrais lui faire la même chose à la maison! La plotographie -ou tripotographie- c'est la même chose, avec les photos en moins... mais on peut facilement y remédier... enfin presque... car seule la première est remboursée par la Sécu.
Sacrée Sécu, une bonne plotographie et hop, elle transmet directement le dossier à  la CAF... ils sont forts quand même à  la sécu !

Sacré Korrigan !

La fille montre à sa mère un ventre qui, curieusement, s’est arrondi. La jeune fille, devançant sa mère :
- Regarde ce qu’il m’a fait le Korrigan, maman… pendant que je dormais !
(… pendant que je dormais, chante Moustaki… il est trop tard…)
- Le Korrigan, s’exclame la mère, es-tu sûre ma fille ?
- Mais, mère… dit-elle en rosissant.
- Ne serait-ce point plutôt le Pierre, le fils de notre voisin ? Un sacré Korrigan celui-là, tu peux m’en croire !
- Oh, maman… redit-elle en  rougissant.
- Et d’après toi, comment est-ce donc arrivé ?
- Oh, oh, oh mère, en vérité, je ne sais… les pouvoirs magiques du Korrigan, très certainement…
- Ma fille, le coup (si j’ose dire), le coup de la Vierge Marie, on nous l’a déjà fait une fois, ça suffit, on a compris.
- Mais… maman…
- Il n’y a pas de "mais…" Cette fois, il y aurait récidive.
- Oh mon Dieu, mais que vais-je devenir ?
- Laisse le bon Dieu en-dehors de cette histoire et demande au Korrigan de te payer une pension alimentaire.
- Mais… je ne le connais pas…
- Vraiment, tu n’en a aucune idée ?
- Aucune. Il n’est peut-être même pas d’ici.
- Qu’est-ce tu faisais avec Pierre l’autre jour sur le tas de fumier ?
- Heu… sur le tas de fumier, tu es sûre… On cherchait des vers pour que Pierre puisse aller  à la pêche.
- Ah ça, pauvre de nous, pour pêcher, il a pêché le Pierre. Pour sûr, il a très bien pêché et la prise a été de taille !
- Oh non, c’était de tout petits vers, gros comme des vermisseaux. (Elle montre d’abord petits puis qui grossissent) Enfin, certains étaient plus gros que d’autres.
- Et dis-moi, c’était quel genre de pêche ?
- Heu… c’était l’époque de la pêche aux moules.
- Eh bien, en parlant de moules, la tienne est dans un drôle d’état ma fille !
- Mais… maman… dit la fille d’un ton implorant.
- Des vers pour pêcher la moule, c’est nouveau.
- Oui, c’est la spécialité de Pierre.
-Peut-être bien une spécialité qui nous vient des Amériques. ?
- Il ne m’en a rien dit.
Pas très causant le Pierre mais très actif.
Ah, dit la fille en se regardant, j’ai sans doute un peu épaissi ces temps-ci.
- Je ne connais pas la taille de ces fameux vers mais la tienne en a pris un coup !
- Oui, un coup du sort, voilà tu as raison, un coup fourré de Korrigan !
- J’espère que tu ne vas pas nous faire un petit Korrigan, il y a assez d’illuminés comme ça dans la famille !

Petites histoires
Que dit un émir qui n'a plus rien à  se mettre ? --> "Mon Dieu (ou par Allah), je suis à  bout d'habits !"
* Pour Bachar al-Assad, les frappes britanniques en Syrie sont "illégales" ! Mais quelle différence avec des bombes légales... à moins que ce ne soit marqué dessus! Ah, les bombes légales tuent légalement.
* S'il y a un sens du réel, il doit y avoir aussi un sens du possible. (Robert Musil)
* comme l'a dit Goethe, « tout ce qui est parfait dans son genre transcende ce genre pour devenir quelque chose d'autre, d'incomparable. » En matière de perfection, ce qui est n'est plus, autrement dit, tout est vraiment dans tout ou plutôt, le tout parfois engendre le rien et le oui est un non. Mais l'histoire ne nous dit pas si le non peut se transformer en oui. Misère de la dialectique. (Misère, misère... Coluche)  
* Blanche neige et les 7 mains

- Oh, mais tu n’es qu’un gros cochon !
-Ah ah ah… enfin un compliment !

- Et après 40 ans de vie commune, vous vous aimez toujours, vous vous dites toujours des mots tendres, chaque jour. Ah oui, mais quoi par exemple ?
- Heu… chaque jour… par exemple quand elle me dit « à table » ! Alors là, pas question de faire traîner, j’arrive ventre à terre (enfin presque), des fois qu’elle s’avise de changer d’avis !

- Ah, le soir, j’adore qu’elle me fasse des papouilles, me masser le cou et la tête de ses mains douces… c’est autre chose que de se prendre la tête… sans les mains.

* Mais pourquoi diable les femmes râlent-elles si souvent ?
- si les "roux pètent", les "rousses pètent" ou parfois aussi les "rousses s'caillent" !
C'est pourtant simple à comprendre !

Le dessert de Mirza
Pauvre Mirza qui dépérissait à vue d’œil, de jour en jour, tant que Marie sa maîtresse se résolut à l’emmener chez le vétérinaire. Après un examen minutieux, le vétérinaire, sceptique, propose à Marie de l’opérer en urgence, ayant décelé un blocage stomacal.

Le lendemain, Marie, inquiète revient à la clinique. Tout s’est bien passé mais le vétérinaire a une drôle de mine qui surprend Marie.
- « Vous me cachez quelque chose docteur, je le sens. »
- « Pas du tout chère madame, lui rétorque le vétérinaire, mais j’ai néanmoins une petite surprise pour vous, un petit cadeau à vous remettre de la part de Mirza.
 »

Et il exhibe une petite culotte tout en dentelles, dans un état lamentable... que Mirza avait dû prendre pour une friandise !

Ah, ah… sacrée Mirza !
- « L’intérêt, persifla le vétérinaire devant la mine réjouie de la secrétaire, c’est que la prochaine fois que vous égarez votre culotte, appelez Mirza à la rescousse : "cherche, cherche Mirza, cherche ma petite culotte, mais fais comme le chien truffier, ne la mange pas !" »   

En attendant, Mirza n’en menait pas large et baissait la tête d’un air penaud.

La blonde qui bégaie

C'est l'histoire d'une blonde qui bégaie et va passer un entretien d'embauche. Pendant l'examen, l'un des responsables lui demande :
- Selon vous, quelles sont vos principales qualités ?
- Oh, c'est fa, c'est fa, c'est facile, répond-elle. Je vais vous mon, vous mon, vous montrer mon cu, mon cu, mon cu...rriculum vitae. Vous, vous, vous verrez, vous ne se, se se serez pas déçu.
Et alors dit sa copine qui brûlait de connaître la suite ?
- Ben, ils m'ont dit que, que je pou, je pou... je pouvais disposer.
Par contre, ce que je peux vous dire, c'est qu'elle a finalement été embauchée pour "son aptitude  à la communication" paraît-il.
Comme quoi la communication est vraiment une vecteur essentiel de la compétence. (Ne l'oubliez jamais, ça peut servir)
A noter aussi que dans le mot COMMUNICATION, il y a NIQUER. Pur hasard étymologique bien sûr.

La dot
La mère de la jeune fille à son (futur) gendre :
- Vous voulez que je vous donne la main de ma fille’, monsieur, eh bien, j’y consens volontiers.
- Ah madame, vous ne pouviez me rendre plus heureux, j’aime votre fille, sa main… et tout le reste.
- Mais… puis-je vous demander quelle sera sa dot ?
- Ah, ah, vous êtes un coquin, vous aurez ma fille toute nue, monsieur, sans un centime !
- Entends-tu chérie ce que dit ta mère, il faut que je te prenne toute nue.
- Ben oui, bafouille la demoiselle, rougissante de confusion.
- Et bien, qu’attends-tu ma chérie, je dois te prendre toute nue… C’est la condition mise par ta mère et je ne peux y déroger.
 - Ah, ah, bredouille-t-elle toujours confuse.
- Et bien, déshabille-toi !

Porter sa croix

À la croisée d’un chemin, passant devant une croix avec son Christ cloué dessus, je l’entendis m’interpeler.
- Au lieu de faire l’indifférent, tu ferais mieux de m’aider à porter ma croix.
- Ho là, ho là, répondis-je, comme dit le proverbe, chacun pour soi et dieu pour tous…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase qu’il m’apostrophait sans ménagement, me jetant un œil mauvais, par dessous.
- N’as-tu pas honte de repousser ton prochain comme tu viens de le faire, égoïste !
Voilà qu’il me sermonnait maintenant.
- Oh la, oh la, égoïste et puis quoi encore. Et toi, m’as tu déjà donné un coup de mains ?
Et je poursuivis mon chemin sans attendre une réponse dont je devinais la teneur.
Quelques jours plus tard, je repassai devant la croix et lui faisant un petit signe de politesse mais il me battit froid, refusant apparemment de m’adresser la parole. Je n’en fis pas cas mais quand même, quel sale caractère ce Jésus, son père Joseph a dû en baver avec un gosse pareil.

J’eus beau lui faire des signes d’amitié en passant, il persista à me bouder et à rester muet à mon approche. Lui, muet comme une carpe alors que partout on dit que le Christ est toujours en train de crier. Si, si, je dis bien de crier.
Vous ne me croyez pas alors écoutez, partout ici ou là, dans les églises, tout le monde dit : « Jésus crie, Jésus crie ! » mais diable, après est-ce qu’il crie comme ça !

   

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lundi 4 février 2019

Histoires et anecdotes

    

Le pigeon pigeonnant

Ah, pour pigeonner, ça pigeonnait ! Court vêtue, elle ne passait pas vraiment inaperçue à la fête foraine. Mon copain Max qui la connaissait lui fit la bise et l’apostropha :
- Ben dis-donc, ça pigeonne grandiose aujourd’hui ! Tu es bonne pour figurer dans le "tableau d’une exposition". À mon humble avis, tu en montres trop ou pas assez.

Elle paraissait assez flattée de cette remarque, nous gratifiant d’un charmant sourire.
- Ah, je vois que j’ai affaire à un connaisseur, lui répondit-elle du tac au tac, tandis que sa copine riait franchement.

- Enfin, en ce qui me concerne, ce serait plutôt « pas assez » mais bien sûr les goûts et les couleurs, ça ne se commande pas, n’est-ce pas ! Ah, le tissu est cher, on a beau tirer sur les bords de la mini jupe, pas moyen de la rallonger… à moins d’acheter de ces jupes à taille unique… C’est pratique, tu sais, en tirant dessus on passe illico du 38 au 46… magique hein.

Magnanime, elle répondit toujours en souriant : « Et bien messieurs, vous êtes en présence d’une taille 40 et d’un superbe 95 B bleu et rose à dentelles. » 

Mon ami continua sur le même registre, toujours tout sourire, me poussant du bras pour le soutenir et abonder dans son sens. La détaillant du regard, j’ajoutais alors d’un air faussement sérieux :

- Et… c’est tout du naturel, aucune volonté de tricher avec la nature ? À notre époque on ne sait jamais… on vit une drôle d’époque quand même. Il vaut mieux se méfier des apparences… et procéder aux vérifications nécessaires.

Si vous aviez vu la tête qu’elle nous fit ! Offusquée et même offensée la demoiselle qui nous jura tous ses dieux que tout était dans un état que nul bistouri n’avait jamais effleuré ! Écologique en quelque sorte, sans adjuvant, sans bouts de plastique ou de polystyrène pour tricher avec la nature.

- Attention, dans ce cas-là, il y aurait matière à poursuivre pour faux et usage de faux, publicité mensongère, tromperie sur la marchandise… poursuivit mon ami, qui exploitait le filon.

Et bien sûr, nouvelles dénégations de la demoiselle qui nous tira élégamment une petite langue toute rose.

- Ah, aaah… rétorqua Max, moi je veux bien te croire sur parole mais quand même, il me faudrait une preuve dûment attestée par une rigoureuse palpation.
- Ah, non, non, non, on ne touche pas messieurs, pas question, vous devez me croire sur parole, dit-elle en jouant toujours le jeu.

Bien sûr, sans conviction, on en rajouta encore un peu sur les "fraudes à la personne" mais elle se tapa sur les fesses en nous défiant.
C’était un sacré tempérament !
Max en profita.
- Pas la peine d’essayer de te regarder les fesses, tu n’y arriveras pas. Tu peux tout juste attraper un torticolis. Demande-moi plutôt. Moi au moins, je suis bien placé… très bien placé… et l’œil du spécialiste en plus…
Ah, le galbe est parfait, surenchérissais-je.

Avec un petit rire mutin, elle nous fit une moue hautaine :
- Rangez donc vos blagues salaces, petits sacripants. Alors attention jeunes gens intrépides, pas touche, on regarde mais on ne touche pas. En matière de drague, vous avez beaucoup de progrès à faire et en tout cas, aujourd’hui vous êtes recalés, pas même admis à l’oral de rattrapage !

Et elle partie, impériale sur ses talons, nous laissant tous les deux piteux et sans voix. Décidément, ce n’était pas notre jour. 


     

Le dernier Kiwa

Dimanche après-midi, belle exposition de voitures anciennes au camping de Saint-Amour dans le Jura. Pas forcément très anciennes d’ailleurs mais quand même, quelques beautés qui s’étaient justement fait une beauté pour l’occasion : des américaines arrogantes aux amples formes, des françaises rutilantes, coquettes, les incontournables Citroën Traction avant et DS 19 ; seule une "Trèfle" de 1938 trônait au milieu du site.

En fait de vieilles voitures, la plupart n’étaient pas plus vieilles que moi, certaines étaient même plus jeunes ! Je leur en ficherais moi, des vieilles voitures à cs malappris!

Côté matériel agricole, beaucoup de tracteurs dont les plus anciens crachaient une fumée noire, hoquetant, trémulant de toute leur vieille mécanique devant l’air satisfait de leur propriétaire. Et puis à la fin de la file, une espèce de tracteur à trois roues que je reconnus sans peine : un Kiwa, le fameux Kiwa qui avait accompagné ma jeunesse. Ici, dans ce département montagneux, on était trop pauvres pour avoir de "vrais" tracteurs, et puis avec des pâturages si pentus…

Ah le Kiwa, qui se souvient de cet engin à trois pattes qui pétaradait sur les chemins de la commune dans les années d’après-guerre. Teuf, teuf, teuf, le crapeau cahotait en cadence au gré de son moteur diesel qui le propulsait à la vitesse d’une tortue,

 Teuf, teuf, teuf, on riait quand le grand Berre passait sur son Kiwa par la place du village, grand échalas maigre comme un clou qui tressautait au rythme de son engin, hop, hop, hop, sa casquette tressautant au même rythme

Le suivait de près son frère Julien, même gabarit, toujours juché sur un Kiwa, qui tressautait au même rythme, teuf, teuf, teuf , dont le béret se soulevait avec la même fréquence, hop, hop, hop… et nous qui riions à gorge déployée du spectacle assez croquignole qui s’offrait à nous… avec quelques commentaires adéquats.
- Oh Julien, ça crépite ben aujourd’hui sous ta casquette.

Il nous jetait un regard du côté, mine de rien. On continuait de plus belle.
- Oh la la, t’as bien raison Julien, "qui va sano va lentano"…

Et là, il nous montrait une face marquée par un fort tarin en bec d’aigle et nous lançait des « petits saloupiots, j’va vous apprendre à vivre moi » parce qu’il croyait que c’était une insulte !

Au retour des champs, pour peu qu’on fût encore en faction sur la place, même spectacle. Et même rires, mêmes quolibets et mêmes réactions.
La cerise sur le gâteau, c’est quand au retour des champs, les deux frères revenaient ensemble.

        

Horoscope personnel

Béliers : Mauvais présage, on pourrait bien vous tondre comme un mouton. Et pas question de « mais, mais… » !
Taureaux : Vous risquez de voir rouge... et dans ce cas vous allez être "olé", olé" toute la journée.
Gémeaux : Si vous apercevez votre image dans une glace, rassurez-vous, ce n'est pas un clone.
Cancers : Méfiez-vous de vous-mêmes : vos "instincts métastasiques" vous poussent à "foutre la merde" partout.
Lions : Vous êtes le roi, bien sûr, mais le roi de quoi ? Réfléchissez bien ! Aujourd'hui, sans aucun doute, celui que chantait Brassens !
Vierges : Le mot lui-même est une provocation. Pour tous les menteurs (et menteuses) de ce signe, pour les vierges sages, devenez folles, pour les vierges folles, est bien "fol qui s'y fie".
Balances : Faire pencher un plateau de la balance risque d'être pour vous un fléau.
Scorpions : Le scorpion de feu de la légende pourrait bien sévir envers tous ceux qui n'ont pas la conscience tranquille (et ils sont nombreux !)
Sagittaires :  Tous les sagittaires (avant de s'en servir) risquent d'être bouchés aujourd'hui... et ils ne sont pas dans la merde !
Capricornes : Eh oui, c'est foutu... Capri c'est fini. Et quant aux cornes, consolez-vous, vous n'êtes pas les plus mal placés; y'a pire!
Verseaux : Verseau... "litaire" ou pas... mais aussi de la belle eau du diamant.
Poissons : Attention, les dames poissons pourraient bien tomber sur un maquereau qui les prenne pour des morues.

    

Les noisettes grillées

X1 « J’étais au marché l’autre jour, furetant dans les allées à la recherche de bonnes affaires, quand mon nez fut attiré par une tenace odeur de noisette grillée qui s’échappait d’un étal un peu plus loin. ».
X2 : « Je reconnais bien là ton sens du concret ».
X1 : « Une agréable fragrance de parfum m’aurait aussi fort intéressé. »
X2 : «  Te connaissant, je n’en doute pas. » 
X1 : « Je suivis donc la trace odorante qui menait à une grande poêle où rôtissaient de petites noisettes toutes rondes qu’on enduisait ensuite de chocolat. »
X2 : « Je me doute bien que tu n’as pas été attiré par une odeur de courge ou de choux-fleurs. »
X1 : « Mon regard fut tout de suite attiré par de petites coupelles pleines d’une pâte chocolatée particulièrement appétissante.
X2 : « "Goûtez monsieur, goûtez notre spécialité aux noisettes pilées et grillées", me proposa une charmante jeune femme avec son plus joli sourire.
X1 : « "Quoi, fis-je en feignant moult grimaces, vous maltraitez ces pauvres noisettes qui n’ont même pas une société protectrice pour lui venir en aide !" Elle me regarda comme si j’avais eu une soudaine éruption de boutons. »
X2 : « Dis plutôt que tu n’avais rien trouvé de mieux pour la draguer. Ah, les hommes, ils voient un jupon et hop… c’est parti ! »
X1 : « Pas du tout, pas du tout, quel malignité instilles-tu dans ma petite plaisanterie. Tout juste une petite galéjade pour faire connaissance. »
X2 : « Tu vas encore me dire que j’interprète ta pensée… Je te connais. »
X1 : « "Oui, poursuivis-je, vous les grillez sans pitié, vous les vouez au feu de l’enfer sans vergogne et vous finissez par les écraser dans des étaux de pierre". Si vous aviez vu sa tête ! L’air ahuri, un rien pincé comme si je l’avais insultée, quand un grand rire sonore a retenti derrière elle. Son mari sans doute. Toute rouge, elle a déguerpi en haussant les épaules. »
X2 : « La pauvre, tu l’as humilié, oui, sans vergogne. »
X1 : « Je lui ai quand même acheté un grand pot à la fameuse poudre de noisettes grillées. »

      

Dérèglement climatique.
Noé et l’administration


> > En 2015 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé junior et lui dit : « Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une  arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains.  Dans six mois, j'envoie la pluie durant quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout !"
> >
> > Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une ébauche de construction navale.
> >
> > - Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à pleuvoir !
> >

> > - Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont changé : J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme anti-incendie.
> >
> > - Mes voisins ont créé une association parce que la construction de l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord.
> >
> >   - L’urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire.
> >  
> >  - La coupe du bois de la construction navale s'est heurtée aux multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela détruisait l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien n'y a fait.
> >
> >  - J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les animaux    parce que je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës.
> >
> > - Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux déluge. Dans le  même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail qui me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les cas, syndiqués.
> >
> >   - Enfin le  Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou reconnues comme dangereuses".
> >
> >  Aussi,  pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de persévérance et j'ai abandonné ce projet.
> > Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et le Soleil a lui.
> >
> > Tu renonces à détruire le monde ? demanda Noé.
> > Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge.

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Sacré premier mai

Ah le premier mai, le muguet, quelles senteurs magiques s’exhalent de ces petits bouquets aux clochettes blanches !
Mais où est-elle donc cette fameuse fragrance, si agréable à nos narines, invisible, insaisissable. Pourtant elle existe bien puisqu’on peut respirer son parfum. Ce rien non préhensible existe bel et bien, donc le rien existe et en tant que tel, il n’est pas rien. Tel est le paradoxe de la physique :
Si tout est dans tout, rien n’est pas dans rien.

Ah, je me sens vide tout à coup, comme une espèce d’ensemble constitué de riens, confronté au néant. Mais le néant n’est pas rien puisque Jean-Paul Sartre par exemple lui a consacré tout un bouquin, L’être et le néant. Le néant est donc pour le moins constitué de pages et d’encre. Ce n’est pas rien !
Tout de même, sacré brin de muguet ! Vivement le 2 mai !

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Salade et rhubarbe

Les occasions de rire ne sont pas si nombreuses, alors quand Sarkozy prend la parole, il faut en profiter. "Passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe", telle est la nouvelle formulation à  la sauce "sarkosienne" du dicton « passez-moi la rhubarbe, je vous passerai  le séné ». Pourquoi pas, passe-moi la carotte, je t’envoie le navet ? Sacré navet… et en direct !

Les internautes s’en sont donné à cœur joie et j’ai relevé pêle-mêle :
- Quelle salade ? La moutarde lui est montée au nez en voulant ménager la chèvre et le chou !
- Qui peut me passer la rhubarbe, j’ai la salade ?
- Cette nuit, cauchemar : j’ai rêvé que je passais la salade et on ne me renvoyait pas la rhubarbe (ou elle était pourrie) !
-Sarkozy, arrête tes salades ou tu vas prendre une tarte (à la rhubarbe).
- Si tu me donnes des noix de coco, je te donne des ananas.
- Salade de rhubarbe : sauce républicaine.
- Au choix : salade et rhubarbe ou carottes et navets
- Ça me rappelle les paris à la noix où il faut placer des mots incongrus comme rhubarbe dans une réunion.
- La vérité éclate : Sarkozy est en fait un générateur de phrases aléatoire !

Pour mémoire, ces quelques vers de Georges Brassens tirés d’une de ses chansons :
- Et nous, copains, cousins, voisins,
- Profitant ( on n’est pas des saints)
- De ce que ces deux imbéciles
- Se passaient rhubarbe et séné,
- On s’partageait leur dulcinée.

Chez Brassens, ça rime, chez Sarkozy, ça rime à rien !

      

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