Le tour de l’île
À l’arrivée, le grand pont aux multiples arches
Forme comme un immense cintre en arcature
Et déplie son long tablier qui se détache
Devant nous sur fond de ciel et de verdure.
Forme comme un immense cintre en arcature
Et déplie son long tablier qui se détache
Devant nous sur fond de ciel et de verdure.
Aujourd’hui, le ciel moutonneux rejoint l’horizon,
Irradiant de sa lumière la belle saison
D’été, lumière diaphane si particulière
Qui, avant de s’effacer, se mire dans la mer.
Irradiant de sa lumière la belle saison
D’été, lumière diaphane si particulière
Qui, avant de s’effacer, se mire dans la mer.
Ré,
aux formes tourmentées, s’éveille enfin,
S’étire comme un déesse languide
Posée doucement sur une mer sans rides
Qui clapote et frissonne dans le lointain.
S’étire comme un déesse languide
Posée doucement sur une mer sans rides
Qui clapote et frissonne dans le lointain.
À Saint-Martin,
les touristes se pressent en grappes,
Se baladant autour du port et sur la place,
Patientant devant l’étal des marchands de glace
Avant de partir s’adonner à leurs agapes.
Se baladant autour du port et sur la place,
Patientant devant l’étal des marchands de glace
Avant de partir s’adonner à leurs agapes.
Demain, nous irons à la pêche à pied,
Armés d’une épuisette et d’un grand seau,
Le déjeuner dans un panier d’osier
Pour pêcher sous la surface des eaux.
Armés d’une épuisette et d’un grand seau,
Le déjeuner dans un panier d’osier
Pour pêcher sous la surface des eaux.
Des myriades de vélos vont et viennent, sillonnent
Sans fin les pistes cyclables qui quadrillent l’île
En tous sens, se croisent, se recroisent et se faufilent
Dans les petits chemins en une ronde brouillonne,
Au rythme saccadé des nombreux coups de pédale
Qui les mènent ici ou là, au gré de ce dédale.
Sans fin les pistes cyclables qui quadrillent l’île
En tous sens, se croisent, se recroisent et se faufilent
Dans les petits chemins en une ronde brouillonne,
Au rythme saccadé des nombreux coups de pédale
Qui les mènent ici ou là, au gré de ce dédale.
Vers Ars-en-Ré,
la terre devient incertaine,
Investie par les courants des marais-salants
Qui se prolongent jusqu’au phare des Baleines,
Belle vigie souvent balayée par les vents.
< Ch. Broussas • Île de Ré 2 • Feyzin ° © CJB ° • 06/07 2016 >
Investie par les courants des marais-salants
Qui se prolongent jusqu’au phare des Baleines,
Belle vigie souvent balayée par les vents.
< Ch. Broussas • Île de Ré 2 • Feyzin ° © CJB ° • 06/07 2016 >
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire