Le Revermont dans l'Ain
Ami, entends-tu cet écho
Traverser les collines,
Écho de tant de simples mots
Qui montaient de ces ruines.
Ami, entends-tu les cosaques
Qui passent à l’attaque,
Vois-tu alors dans ces villages
Les traces sur ces pauvres visages.
Ami, ressens-tu cette haine
Qui gonfle leurs veines,
Qui sème la peur, le malheur
Là tout au fond de leur cœur.
Qui passent à l’attaque,
Vois-tu alors dans ces villages
Les traces sur ces pauvres visages.
Ami, ressens-tu cette haine
Qui gonfle leurs veines,
Qui sème la peur, le malheur
Là tout au fond de leur cœur.
Ami, entends-tu tous ces cris
Qui ont un jour retenti,
Les flammes déchirant l’air
Dans une chaleur d’enfer.
Ami, souviens-toi du Grand Brûle,
De ce long jour de canicule,
D’un rouge aveuglant l’horizon,
L’odeur âcre sortant des maisons.
Amis qui montez en Chevalet
Pensez à ce rouge juillet,
Écho d’un temps maudit
Mais à tout jamais banni.
< Ch. Broussas • © CJB ° • 22/06/ 2017 >
<<< sur "le chant des partisans" >>> ----------------------------------------------------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire