Fraude : Blanchiment de sommes considérables par des banques internationales
Depuis quelque temps déjà, plusieurs grandes banques étaient placées dans le collimateur du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), JPMorgan Chase, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank, et Bank of New York.
La fraude, basée sur le blanchiment d’argents sale a transité par les plus grandes institutions bancaires du monde entre 1999 et 2017 et s’est déroulé sue une vingtaine d’années, entre 1999 et 2017. Une gigantesque investigation conduite par 108 médias internationaux de 88 pays.
Par
ces institutions financières ont ainsi transité des profits provenant
de la drogue, des fortunes détournées des pays pauvres et des économies
détournées selon une technique dite système de Ponzi
qui consiste à payer des intérêts à des clients, financés sur les fonds
investis par les nouveaux clients, système qui a évidemment ses
limites ;
(voir l’affaire Bernard Madoff découverte en 2008 ou les affaires françaises plus anciennes, L'affaire Hanau en 1928 et L'affaire Stavisky en 1934)
L’investigation
a permis de mettre en lumière les méthodes plus que douteuses des cinq
grandes banques, accusées d’avoir continué à faire transiter des
capitaux de criminels présumés, et ce même après avoir été poursuivies
ou condamnées pour faute financière. Le montant des transactions
incriminées portent sur 2.000 milliards de dollars.
Les réseaux par lesquels l’argent sale circule dans le monde ont pris une importance sans commune mesure.
Comme évidemment, les banques incriminées s’en défendent, dites être conscientes du problème au point d’avoir resserré leurs contrôles et, clause de style, « attentives au respect de leurs responsabilités et de leurs obligations ». Ce qui fait bien rire et ne veut rien dire.
En fait, elles daignent faire un peu de communication (ça ne coûte pas
cher) et savent très bien qu’elles ne risquent pas grand-chose et qu’il
suffit de lâcher un peu de lest pour calmer l’opinion publique, lui
seriner que le système financier est sain dans son ensemble et que le
travail remarquable effectué par le Consortium international des journalistes d’investigation prouve que le système financier international est sain et leurs intitutions transparentes.
Un peu de poudre aux yeux ne mange pas de pain et, l’actualité étant ce qu’elle est, demain sera un autre jour.
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<< Ch. Broussas • Banques & fraude • © CJB ° 07/10/ 2020 >>
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