Passe, passe, passe ton chemin
Vraiment sans regrets et sans chagrin,
Laisse, laisse les tous à leur train-train
À leurs simples joies du quotidien.
Le temps s’effiloche et c’est la vie, la vie qui passe,
Qui passe, puis qui repasse sans laisser de traces.
Car mon cher ami, je t’en conjure
On ne le sait hélas que trop bien
Que c’est ainsi et que rien ne dure
Mais que ça ne peut pas être un frein.
File, file, taille ta route avant d’être vieux
Penses-y, à chacun ses choix, à chacun son jeu.
Alors vas-y, fonce, fonce encore
Ce n’est pas le moment d’avoir peur,
Ferme les yeux, fais le vide en toi
Crois en toi et ne suis que ta voie.
Quitte vite tes oripeaux et mets-toi à nu,
En vérité, dormir c’est toujours du temps perdu.
L’horizon n’est jamais assez loin,
Perdu quelque part dans le lointain,
Chasse les songes creux qui sont vains,
Laisse tout ceci aux écrivains.
Oui, vas-y, prends le large, fonce vers la mer
À grandes enjambées et à grandes brassées d’air.
Suis d’instinct la direction du vent
Et plus rien ne sera comme avant,
Souviens-toi, la vie est une joute
Alors saisis-la, trace ta route,
Fais le vide en toi, passe tout en profits et pertes,
N'hésite pas, vas voir ailleurs si l'herbe est plus verte.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
<<< Ch. Broussas •Prendre la fuite © CJB ° 11/09/2022 >>>
<<< quatrains & distiques au format 9*13 >>>
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire