Les vents, chantait Brassens dans La Supplique, « verseront les échos de villanelle un jour, un jour de fandango... » C’est ainsi que j’ai découvert ce mot et sa définition : "Poème de forme fixe (qui nous intéresse ici) et chanson ou danse qu'elle accompagnait."
Cette forme poétique fut surtout utilisée au XVIe siècle par Honoré d’Urfé, Jean Passerat ou Du Bellay, pour exprimer des rêveries amoureuses. Certains vers étant répétés en guise de refrain, la villanelle apparaît comme la forme ancienne de la chanson.
Elle est basée sur des tercets en nombre impair et un quatrain final. À travers une métrique en heptasyllabes, elle est écrite sur deux rimes avec rimes féminines dominantes pour apporter plus de fluidité au poème. La rime masculine se situe au deuxième vers de chaque tercet et du quatrain final.
Le premier et le troisième vers du premier tercet sont repris chacun à tour de rôle à la fin des autres tercets puis ensemble à la fin du quatrain final. Ce dernier se compose d’un vers féminin et d’un vers masculin suivis des premier et troisième vers du premier tercet. L’ensemble donne la combinaison suivante : a1 b a2 + a b a1 + a b a2 + a b a1 a2.
L’archétype de la villanelle est La Tourterelle envolée, de Passerat.
Mon bel ami
Que la vie est donc cruelle,
Scellant ainsi nos destins,
Qui m’a pris l’ami fidèle.
Avec ses pauvres mortels,
Lorsque tout espoir est vain,
Que la vie est donc cruelle.
Oh oui, c’est bien le ciel,
Par un sinistre matin,
Qui m’a pris l’ami fidèle.
Où es-tu parti mon bel
Ami. Oh, que de chagrin,
Que la vie est donc cruelle,
Qui m’a pris l’ami fidèle.
Voir aussi
* Formes fixes et Versification --
Villanelle et musique : partition de Paul Dukas
<< •• Christian Broussas - Villenelle - 30/01/2018 • © cjb © •• >>
Cette forme poétique fut surtout utilisée au XVIe siècle par Honoré d’Urfé, Jean Passerat ou Du Bellay, pour exprimer des rêveries amoureuses. Certains vers étant répétés en guise de refrain, la villanelle apparaît comme la forme ancienne de la chanson.
Elle est basée sur des tercets en nombre impair et un quatrain final. À travers une métrique en heptasyllabes, elle est écrite sur deux rimes avec rimes féminines dominantes pour apporter plus de fluidité au poème. La rime masculine se situe au deuxième vers de chaque tercet et du quatrain final.
Le premier et le troisième vers du premier tercet sont repris chacun à tour de rôle à la fin des autres tercets puis ensemble à la fin du quatrain final. Ce dernier se compose d’un vers féminin et d’un vers masculin suivis des premier et troisième vers du premier tercet. L’ensemble donne la combinaison suivante : a1 b a2 + a b a1 + a b a2 + a b a1 a2.
L’archétype de la villanelle est La Tourterelle envolée, de Passerat.
Mon bel ami
Que la vie est donc cruelle,
Scellant ainsi nos destins,
Qui m’a pris l’ami fidèle.
Avec ses pauvres mortels,
Lorsque tout espoir est vain,
Que la vie est donc cruelle.
Oh oui, c’est bien le ciel,
Par un sinistre matin,
Qui m’a pris l’ami fidèle.
Où es-tu parti mon bel
Ami. Oh, que de chagrin,
Que la vie est donc cruelle,
Qui m’a pris l’ami fidèle.
Voir aussi
* Formes fixes et Versification --
Villanelle et musique : partition de Paul Dukas
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