samedi 21 mars 2020

Sacré Cornélius



Dites, notre bon ami Cornélius,
C’est quand même un cas, un sacré Gugus.
Chez lui, il s’ennuyait fort le pauvre homme,
Il ne se sentait pas toujours en forme,
Alors, il inventait des tas d’objets,
Étudiant,  multipliant les essais,
Des machines d’une grande beauté
Mais peut-être sans grande utilité,
Peu importe il en avait tant et tant
Pour les tout-petits comme pour les grands.

L'esprit constamment en ébullition,
Il créait toutes sortes d'inventions,
Et puis un jour, un jour vraiment béni,
Ça devait bien être vers les midis
Soudain, une idée géniale lui vint,
Ah, il n’avait pas travaillé en vain,
"Euréka" cria-t-il, j’ai inventé
la machine à fabriquer des baisers !
 
Il me faut confectionner sans tarder
Des baisers par centaines, par milliers,
De tous les formats, de toutes couleurs,
Des ronds, des carrés, en forme de cœur,
De gros baisers sucrés pour les enfants
Très sages et même pour les plus gourmands.
 


Envolez-vous mes baisers les plus doux,
Je vais préparer un truc un peu fou
Pour mieux duper cette fichue sorcière
Et sa vilaine langue de vipère,
La faire très belle, la transformer
En une douce petite mémé.
Quelle bonne farce, quelle fierté
De ce bon tour que je vais lui jouer !
Car dans la vie, il faut parfois un rien,
Un mal peut aussi devenir un bienPar la magie de l’ami Cornélius
Un véritable professeur Nimbus,
Et la sorcière, méchante mégère,
Peut devenir une belle grand-mère.
 
Et si alors vous êtes vraiment sages,
Elle vous distribuera des images,
Elle vous racontera des tas d’histoires,

Si belles que vous ne pourrez qu’y croire.
Vous y passerez de si bons moments
Que vous vous en souviendrez très longtemps.



<< Christian Broussas – Cornélius - 05/10/2019 - © cjb © >>

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