vendredi 5 juin 2020

Question de bon sens

 Une bonne dose de bon sens vaut mieux que théorie et mathématiques ! 

> > > > > Le problème à résoudre :

À sa mort, un fermier laissa en héritage  dix-sept (17) chevaux à ses trois fils.
Dans son testament, le père a ainsi défini le partage de son héritage :
> > > > Mon  fils ainé recevra la moitié (1/2) de tous les chevaux;

> > > > Mon  second fils recevra le tiers (1/3) de tous les chevaux;
> > > > Mon  plus jeune fils recevra le neuvième (1/9) de tous les  chevaux.

Or il est évidemment impossible de diviser 17 chevaux par deux, par trois et par neuf. Dans ces conditions, comment faire pour respecter les dernières volontés de leur père ?
> > > >
L'un d'eux a eu l'idée de faire appel à un fermier voisin, dont ils appréciaient le bon sens pratique qu'il mettait en pratique quand l'occasion s'en présentait pour qu'il donne une clé, une idée pour résoudre leur problème.

> > > >
Le  fermier prit donc connaissance du testament et l'examina avec un soin méticuleux. Puis, sans plus d'explication, il partit chercher son propre cheval pour l’ajouter aux dix-sept  (17) autres.

> > > > On pouvait donc alors compter dix-huit (18) chevaux dans le  champ.
> > > > Dès lors, il devint possible aux  héritiers de procéder au partage,
> > > > tel que prévu dans le testament de leur père.

> > > >

> > > > > ·    Fils ainé  :       la  moitié  de 18  =    9 chevaux

> > > > > ·    Second fils :      le  tiers  de 18    =  6 chevaux

> > > > > ·    Plus jeune fils :   le  neuvième de 18  =  2 chevaux

> > > > > 

> > > > >  L'addition de ces 3 données donne bien :  17 chevaux
> > > > >  Il restait donc un cheval, celui du fermier voisin
> > > > >  qu'il ramena dans son écurie...

> > > > >  Et de cette façon, le problème fut simplement résolu !
> > > > >  Et pas besoin de règle de trois ou de calculs compliqués...

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<< Christian Broussas • Logique © CJB  ° • 05/06/ 2020  >>
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mercredi 3 juin 2020

Un peu de grammaire

         

Conjuguer :
Il (plaire), il (naître), il (taire), tu (connaître)

Il faut que nous (faire) rire les enfants.
Il faut que tu (être) avec nous.
Il ne faut pas que tu (avoir) de la peine.
Nous (courir) dans les bois.
Ceci (exclure) les doutes.
C'est ce soir que je te (rejoindre).
Quand est-ce que tu (descendre au présent) de tes montagnes ?

Jean ou sa sœur (empêcher au présent) sans doute un tel dénouement.
Ni la pluie ni la neige n’(arrêter au présent) les randonneurs. [1]

Chasser l’intrus :
Je dirai, je ferai, je tirai, je lirai.
J’écris – Je fis – Je lis – Je suis.
Je (voudrais) des encouragements :
Est-ce un 1 Conditionnel présent - 2 Futur - 3 Passé composé – 4 Passé simple ?

L’accord du participe passé
Mettre le participe passé à la forme qui convient :

- Les vêtements qu’elle a (fabriquer).

- La chanteuse que j’ai (entendre) chanter.

- La chanson que j’ai (entendre) chanter. [2]
- Les deux heures que ce discours a( durer) ont été très longues.[3]
- Ce chèque est (devoir) et cette somme est (devoir).

Un «p» ou deux «p» : apaiser – apparaître – appauvrir – appeler - aplatir – approuver –
L'impératif :
- (Finir) ton travail -
(Cueillir) des fleurs - (Peindre) ta chambre.
- (Savoir) que je ne t'en veux pas.[4]

- Mettre l’expression verbale "s’en aller" à l’impératif
  (Allez vous en ! – Allez-vous en ! - Allez vous-en !- Allez-vous-en !)[5]

Il (avoir) beaucoup de choses (préposition) nous dire.
Alors Marcel (être levé) et (être mis) à pleurer.
Il ne pense qu’(a)(manger).
Tu as (avoir) une bonne idée.
Nous n'avons pas (pouvoir) venir.
Ils ont (devoir) lui expliquer.

                

Notes et infos
[1]
Plusieurs sujets singuliers reliés par « ou » ou « ni » : le verbe se conjugue au pluriel dans le cas où tous les sujets participent à l’action ; le verbe reste au singulier si seul l’un des sujets peut être concerné par l’action.
[2] La chanteuse que j’ai entendue chanter et la chanson que j’ai entendu chanter.
Avec les verbes de perception, le participe s'accorde si le COD (placé avant le verbe naturellement!) est l'agent de l'infinitif. Dans la première phrase, c'est la chanteuse qui chante tandis que dans la seconde, la chanson n'est pas l'agent de l'infinitif donc il n'y a pas d'accord.
[3]
Il n'y a pas d'accord pour les verbes qui se construisent avec un complément circonstanciel de mesure sans préposition (courir, coûter, durer, mesurer, peser, valoir, vivre...). Ce complément ressemble à un COD mais répond à la question combien et non pas quoi.
[4] Les verbes avoir, être, savoir et vouloir ont des formes irrégulières à l'impératif.
[5] Le verbe à l'impératif doit être joint par un trait d'union aux pronoms personnel et complément qui le suivent.

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Raymond Devos

    

     

  

       

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