lundi 21 août 2017

Interstices

 

Un petit courant d’air qui s’immisce
D’un simple coup dans les interstices,
Un menu zéphyr, c’est vraiment peu
Pourtant, à vrai dire un presque rien,
Légère caresse, comme un jeu,
Qui s’infiltre, puis qui va et vient.


J’aimerais être de ces atomes
Toujours invisibles aux sens de l’homme,
Rejoindre l’infiniment petit
Ou l’oiseau qui migre loin d’ici. 

J’aimerais passer par une faille,
Savoir jouer au passe-muraille,
Surgir dans un monde parallèle
Au-delà des limites du ciel. 

Au pays des rêves et des chimères,
Il nous reste à planer dans l’éther
Où fleurissent partout dans le monde
L’onde pure et la terre féconde. 

Ah, pour vivre heureux … bien sûr, bien sûr,
Il faut se tourner vers le futur,
Il faut aussi… conjurer la peur,
Essayer de mendier son bonheur,
Grappiller la vie, offrir son cœur,
Surtout ne prendre que le meilleur. 


<<  Christian Broussas –Interstices - 2/08/2017 • © cjb © • >>

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