lundi 18 janvier 2016

Le rapport Revers

Les tribulations du rapport Revers

 

Banale bagarre sur la plate-forme d'un autobus bondé à l'heure où les gens rentrent chez eux après le travail, devant l'arrêt de la gare de Lyon, ce 18 septembre 1949. Les passagers regardent d'un œil distrait, indifférents ou amusés. Les coups pleuvent sur un jeune militaire étonné de l'attaque, qui réussit à esquiver la plupart des coups malgré une récente blessure à une jambe. Mais les deux agresseurs de type asiatique persistent. L'un d'eux essaie de l'atteindre en faisant tournoyer la serviette qu'il tient à bout de bras. L'autobus se gare devant la station de la rue Diderot, face à la gare de Lyon. « Allez vous battre ailleurs » tonne le receveur excédé.

Mais la lutte continue. Personne ne bouge, aucun passager ne bronche, quelques uns sourient un peu de cette entorse à leur quotidien; un spectacle comme un autre, apparemment. Les deux assaillants, toujours aussi pugnaces, s'acharnent sur le bisasse qui s'est réfugié dans un coin et réussit à les tenir à distance.

Soudain, quelqu'un crie « la police arrive ! » Mais ils continuent à échanger des coups comme s'ils étaient seuls. Les agents du poste de police de la gare déboulent, se frayent un chemin parmi les voyageurs et les embarquent tous les trois. Pas de jaloux. Le militaire a beau râler, clamer sa bonne foi, rien n'y fait, tout le monde au poste. Jean-Claude Goullin, un homme à moi, contemple la scène sur le trottoir d'en face, adossé à un réverbère. Dès l'arrivée des flics, il écrase sa cigarette et s'éloigne tranquillement. Il en a assez vu. Le piège est enclenché. Duong a bien joué son rôle. Il en rajoute un peu, se débat un peu avant de se laisser docilement entraîner vers le poste de police. Il paraît inoffensif Duong avec sa mine chafouine d'étudiant attardé, son menton pointu à la Ho-chi-min, ses grosse lunettes cerclées d'écailles.

Au poste, interrogatoire bien entendu. Les origines de la bagarre restent obscures : une histoire de bousculade qui a mal tourné dans un bus, sa serviette soit disant renversée par le militaire qui nie, des jurons échangés puis des coups. À première vue, pas vraiment un affaire d'état. Versions inconciliables. Où se situe la vérité dans toutes ces dépositions. Le second asiatique ne dit rien, muet, semble à peine comprendre le Français. Finalement, le commissaire Charban s'en fichait de cette vérité insaisissable; un banal incident où personne ne voulait porter plainte. Le quotidien d'un commissariat de quartier. Cette histoire ne valait même pas le procès-verbal à rédiger. Et ce Duong qui en rajoutait, parlait haut d'un débit haché et rapide, insistait pour qu'on lui rende le porte-document qu'on lui avait confisqué.

Que peut bien contenir cette serviette noire pour que Duong la réclame avec tant d'insistance et menace de porter plainte pour vol ? Il fait vraiment une fixation sur cet objet comme s'il contenait une bombe. Sur un geste du commissaire Charban, un brigadier se décide enfin à le fouiller, blasé, sans plus de curiosité, en extrait un dossier dont il consulte quelques pages et qu'il referme aussitôt, blême, fait un signe au commissaire qui s'empare du dossier et file dans son bureau. Duong ne bronche pas, baisse la tête d'un air penaud.

« Non, non, je ne peux pas vous donner des explications par téléphone, s'excuse le commissaire, j'arrive. » Le moteur de la voiture tourne déjà quand il déboule dans la cour du commissariat et part en trombe vers la préfecture de police de Paris.

Effectivement, Jean-Claude Goullin en avait assez vu : le piège a fonctionné. C'est comme une mèche allumée que personne ne peut arrêter, un incendie non maîtrisable, un processus qui va au bout de sa logique. Il sourit, satisfait. Une affaire rondement menée. Il ne lui reste qu'à faire son rapport. Comme un bon fonctionnaire. Que croyez-vous, même James Bond doit faire son rapport au terme de ses folles équipées.

Huit jours d'attente, toujours rien. Manifestement, ça bloque quelque part. Un document aussi important qui se balade dans la sacoche d'un nationaliste indochinois, ça ne laisse pas indifférent et devrait faire bouger dans le landerneau politique. Eh bien non, le document reste planqué, "on" s'est assis sur la marmite pour éviter les fuites. Pourtant le rapport ultra secret du général Revers [1] sur la situation en Indochine a été divulgué, des exemplaires ont circulé parmi les sympathisants du Viet-minh, rien n'y a fait. Un rapport marqué en gros « ultra secret » sur la page de garde devrait exciter bien des convoitises. Mais un secret est-il fait pour rester secret, sinon pourquoi marquer "secret" ? Une manie de fonctionnaire peut-être. Ces gens-là en ont beaucoup.

Moi, Jean-Baptiste Sumac, je fais mon boulot, celui pour lequel je suis payé. Un boulot de tireur de ficelles, m'obligeant à louvoyer dans des milieux interlopes. Y'a pire comme boulot, on se fait peur parfois mais on ne s'ennuie pas. N'empêche, à l'heure qu'il est, il devrait bien y avoir quelques exemplaires du rapport Revers se baladant dans la nature et, dans certains ministères, on devrait être au bord de la crise de nerfs. À n'en pas douter, ces ronds-de-cuir veulent étouffer l'affaire. « Il faut donner un petit coup de pouce » me fait-on comprendre aimablement au téléphone, excédé de cet enlisement. Alors je donne un coup de pouce au destin du rapport Revers en aiguillant les flics vers la légation vietnamienne.

Coup classique de l'indic qui mange à plusieurs râteliers. Il suffit de le savoir. Quand je parlais de tirer les ficelles... Et quelques flics modestes du non moins modeste service de renseignements du ministère de la France d'outre-mer -joli nom du temps des colonies- vont fureter dans les locaux de la légation et dans ceux du délégué de l'empereur Bao-Daï [2] à Paris, qui est censé jour la carte française. Bingo. Quand on sait ce qu'on cherche, c'est quand même plus facile de trouver.

Les flics fins limiers dénichent non seulement une pile du rapport ultra secret du général Revers mais encore des talons de chéquiers avec montant des versements et nom des bénéficiaires, tous ceux à qui on a graissé la patte pour qu'ils ferment les yeux. Des noms intéressants d'hommes politiques connus, d'hommes d'affaires et même d'officiers supérieurs qui sont les mieux placés pour contrôler les trafics. On y trouve même des hommes d'affaires qui sont aussi des hommes politiques, à moins que ce ne soit le contraire. Le cumul est autorisé. Tout ce qu'il faut pour rendre des flics heureux... et pour désespérer la classe politique. Comme Jean-Claude Goullin émargeait aussi à la Sécurité du territoire, je suivais les rebondissements avec délectation. Il faut bien avoir de petits plaisirs dans la vie.

Satan et ses tours diaboliques -que j'aidais un peu- prenait un malin plaisir à brouiller les pistes et à envenimer les choses. Il faut dire que les inculpés mentaient avec aplomb, s'accusaient les uns les autres et se rejetaient la responsabilité. Au-delà des trafics de piastres [3] que l'affaire avait mise à jour, restait la question de départ : qui dans le comité restreint de la défense nationale avait éventé le contenu du rapport et pour quelles raisons ? Pur lucre ou guerre des clans ? Aucun coupable, tous victimes des circonstances. Du coup, les flics ne pavoisaient plus du tout, coincés entre ces grosses huiles qui le prenaient de haut, qu'il fallait ménager et le ministère qui temporisait et intervenait en douce. Pendant un interrogatoire, l'un des principaux accusés lâcha ces mots lourds de cynisme : « Cet argent m'a permis d'acheter les consciences. » Dans sa bouche, le mot "conscience" sonnait comme un gros mot.

Son avocat se récriant contre les violences faites à son client, clamera dans un ton théâtral fait pour émouvoir les foules et émerveiller les journalistes : « Quelle est donc la face de Némésis dans cette affaire, la déesse tenant égaux les fléaux de la balance de la justice ou la déesse vengeresse cherchant des coupables à tout prix, sacrifiés à l'impéritie du pouvoir colonial. » C'était subtil, le peuple ne voulant plus de cette guerre d'Indochine qui lui coûtait si cher pour défendre les intérêts privés des plus gros colons. En tout cas, à voir le montant des chèques distribués, ces consciences là valaient cher. Pour vendre sa conscience, le tout est de faire croire qu'on en a une. Après, c'est affaire de marchandage.

L'a-t-il vraiment prononcé cette fameuse phrase ? Il s'en défend, plaide l'interprétation. Curieusement, elle ne figure pas au procès-verbal d'interrogatoire. La greffière est injoignable, mutée quelque part avec une belle promotion murmure-t-on. Les politiques parlent pour ne rien dire, les enquêteurs sont muets et le principal accusé amnésique. Que des éclopés atteints d'intoxication mnémonique collective. Mais moi, Jean-Baptiste Sumac, je sais de quoi il retourne. J'ai mon réseau, j'ai mes archives personnelles.

Quelques perles comme cette curieuse lettre de général Revers où il se plaint de ses embarras d'argent, enchaine sur une requête discrète pour obtenir une promotion et solliciter sa cinquième étoile auprès de son ami Roger Peyré qui, paraît-il a le bras long mais lui causera beaucoup d'ennuis. Cette petite quittance aussi, que j'ai placée dans une petite jaquette pour mieux la protéger. Elle prouve que le général Mast, [4] ami intime du général Revers, a reçu de l'argent des milieux nationalistes vietnamiens, ce qui est très vilain de la part d'un officier supérieur et pourrait lui valoir les plus grands ennuis. Si les généraux les plus gradés deviennent vénaux, où va la République ! De véritables pièces de musée rangées à l'abri des regards indiscrets...et des tentations. Des fois que je ferais des envieux.

Ma collection comprend aussi d'autres pièces, d'autres documents compromettants auxquels je tiens particulièrement, prouvant l'agiotage sur la piastre, la monnaie locale indochinoise, dont par un tout de passe-passe magique, la valeur double entre Saïgon et Paris, désignant les hauts fonctionnaires qui prennent d'énormes commissions sur les licences d'exportation qu'ils distribuent aux plus offrants. Mais chut, chuuutt... pas de pistes malsaines, pas de noms, c'est mon assurance vie (ou de survie). Mais ceci est un autre problème.

Une affaire dans l'affaire, le syndrome des poupées russes; ou quand une affaire peut en cacher au moins une autre. Peut-être ouvrirais-je sur mes vieux jours un musée des scandales - il y a bien un musée des horreurs-,  pour remettre les hommes et les choses à leur place, déboulonner quelques statues trop arrogantes, raturer des panégyriques, barbouiller de ridicules les écornifleurs, confondre les hagiographes et rendre ce beau monde un peu plus humains. Que de travail en perspective !

Depuis plusieurs semaines, malgré les fuites organisées, black-out complet. Ça tourne au gag tous ces politiques assis sur le couvercle de la marmite. Combat d'arrière-garde logique, tous les partis politiques ayant quelque chose à se reprocher. Donc nouvelle 'Union sacrée' mais ceux-là ne sont pas à la hauteur d'un Clémenceau. Nouveau coup de fil laconique et irrité malgré la politesse de façade : « La plaisanterie a assez duré, faites le nécessaire pour que les citoyens sachent la vérité. » Citoyen et vérité dans la même phrase, c'est mauvais signe, "on" s'inquiétait vraiment. 'On' m'intimait cette fois de faire plus que le nécessaire.

Cette litote signifiait faire parvenir à es journalistes triés sur le volet des morceaux choisis du rapport Revers, quelques indices sur le trafic de piastres, quelques pistes sur les gros bonnets impliqués, comme on appâte les poisons avant la pêche. Mais cette nouvelle tentative, pourtant fort bien peaufinée, fit long feu. Le scandale repris par la presse dura quelques jours avant de disparaître de la une et des infos à la radio.

Manifestement, les combines indochinoises n'intéressaient pas les Français. Malgré mes efforts, le public se passionnait plutôt que la crise ministérielle qui durait depuis trois semaines avec des épisodes à rebondissement, les vrais départs et les fausses sorties, les pronostics sur les futurs "ministrables". Les gens discutaient des possibles et des probables, suivaient le défilé des "consultés" -c'est ainsi qu'on les nommait à l'Élysée- qui rappliquaient dare-dare quand ils étaient convoqués par le président Vincent Auriol à la figure de Grand Commandeur dernier défenseur de la République.

Ni la nomination de Georges Bidault qui un temps calma les esprits, ni l'accident d'avion suspect qui coûta la vie à des gens travaillant sur l'affaire des piastres, Jean-François Armorin en particulier, l'envoyé spécial du journal Franc-tireur. On disait dans les milieux médiatiques, qu'il rapportait un dossier explosif disparu avec lui dans le golfe Persique. Le dossier explosif avait dû exploser dans l'avion et seuls les poissons connaissaient les secrets de Jean-François Armorin. Allez faire parler des poissons !

Quand même, les politiques lâchaient du lest, ils lâchaient surtout les deux généraux cinq étoiles -pas du menu fretin quand même- mouillés dans cette affaire et mis en douceur sur la touche. La tempête se calmait de nouveau, l'émotion retombait absorbée par les événements du quotidien et les Français apparemment blasés de ce chassé-croisé entre l'affaire des généraux et l'affaire des piastres. Toute cette effervescence avait eu la vertu d'enterrer une autre affaire -celle des bons d'Arras- qui m'avait un temps empêché de dormir. [5] À mon grand soulagement, l'information devenait de plus en plus vite obsolète. Les Français n'étaient pas prêts de recouvrer la mémoire.

Troisième coup de fil crispé, inhabituel. Je sentis d'emblée l'irritation rentrée dans la voix de mon chef, l'exaspération contenue mais très perceptible pour quelqu'un d'entraîné comme moi. Cette fois, je devais mettre le paquet et trouver très vite une bonne idée, il en allait de mon avenir et de ma prime de rendement. C'est en discutant avec Jean-Claude Goullin que vint la solution : sortir du cadre national, prendre le monde à témoin des turpitudes françaises. 

La technique restait la même, seul le champ d'application différait. Et quand la semaine suivante, ''Le New York Times'' dévoila les fuites de secrets miliaires de l'Alliance atlantique, provoqué sans doute par la négligence des représentants français -traduisez "le général Revers"- ce fut un beau tollé dans la presse française. La nouvelle s'abattit comme une déferlante sur un paysage politique fragile sans résistance face à cette accusation à peine voilée. La déferlante éclaboussa bien du monde et le président de la république dut sortir de son rôle et intervenir en personne.

Pour endiguer le climat détestable qui régnait, l'Assemblée nationale crut bon de constituer une commission d'enquête parlementaire qui créa rapidement un climat détestable en pointant du doigt les béances de l'enquête. Certains suggéraient même que toutes les erreurs commises n'étaient pas forcément innocentes, qu'on avait laissé filer en Argentine le pivot de l'affaire, le fameux Roger Peyré. Le gendre du président de la république était violemment attaqué par certains journaux. Bref, l'affaire devenait vraiment politique, ce qui en chagrinait certains et en faisait jubiler d'autres.

Nouvelles péripéties qui avaient le don de m'exaspérer. Malgré l'instinct qui me guidait souvent dans ces occasions, ma situation se dégradait. Mais quand la situation vous échappe, quand vous ne pouvez plus agir sur les événements, aurait dit Jean Cocteau, feignez de la dominer et d'en tirer les ficelles. Je ne tardai pas à recevoir un nouveau coup de fil attendu, classique d'une hiérarchie qui sort le parapluie : « Nous avons décidé de rompre le contact. Les choses sont allées trop loin. Décrochez. » Et je raccrochais.

Autre précepte important : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Je savais, toujours par Jean-Claude Goullin l'homme qui filait Duong et ancien des services spéciaux (SDEC), qui se cachait derrière les coups de téléphone anonymes. Le ministre des États Associés, nouveau nom de la France d'outre mer, avait joué avec le feu en voulant court-circuiter l'enquête du général Revers, qui ne lui plaisait pas, et s'était brûlé les doigts. Et maintenant, tout le monde se demandait comment se sortir de ce guêpier.

Moi comme les autres. En fait, personne ne comprenait qui faisait quoi, qui essayait de manipuler qui : les politiques qui tentaient de tirer las marrons du feu, un coup les partis au pouvoir SFIO et MRP, un autre coup le PCF et le RPF, les deux extrêmes alliées pour la circonstance, les services spéciaux, SDEC et DST qui se tiraient dans les pattes ou se concurrençaient. Cette fois, "on" me téléphona pour m'intimer de décrocher. C'est le terme qu'utilisent les militaires pour sonner la retraite.

Sauve qui peut, je pris quelques affaires et, à bord de ma traction avant, filais non pas à l'anglaise mais dans le repaire de mon ami Roger, bien à l'abri des vents dominants quelque part dans un causse de Lozère. Je retrouvai avec soulagement la paix et la sérénité des paysans des austères paysages de l'Aubrac, le contraste entre les rues sombres de Saint-Chély d'Apcher, bourg minier en déclin, qui se perdent dans la montagne, et la mélancolie colorée des jours d'automne, quand la forêt étale ses teintes chaudes et mordorées, quand la pluie se transforme en matins filandreux, quand la vie ralentit et que le temps s'efface. 

Je retrouvais avec tendresse Roger qui fumait son éternelle cigarette, bien calé dans un fauteuil en rotin, ses longues jambes croisées devant l'immense cheminée où pendait un énorme jambon.

Je savais que ça ne durerait pas -l'aurais-je seulement souhaité- et que cette affaire en révélerait bientôt d'autres, les trafics des hauts fonctionnaires jouant sur le cours de la piastre [3], la monnaie locale indochinoise, ou les "avantages occultes" consentis aux plus hauts gradés de l'armée, dont les généraux Mast et Revers, qu'on ne tarda pas à nommer "l'affaire des généraux".

Affaire après affaire, la République tricotait son linceul.

Notes et références

[1] En 1949, le général Revers rédige un rapport d’inspection concernant l’Indochine proposant d'évacuer certaines places fortes, de constituer une armée vietnamienne, des pouvoirs concentrés… et dénonçant le trafic des piastres. Du fait de la divulgation de son rapport, il sera limogé par René Pléven, ministre de la défense.
[2] Bao-Daï : vietnamien pressenti par la France pour diriger le pays sous l'égide de l'ancienne colonie. Représentant fantoche et sans volonté où, dans son entourage, régnait la plus grande discorde.
[3] L’affaire des piastres : scandale financier et politique pendant la guerre d’Indochine. Sur le principe, il consistait de jouer sur le taux de change pour les transferts entre l’Indochine et la France, taux fixé à l’époque à 17 francs/1945 alors que sa valeur était au maximum de 10 francs sur les marchés asiatiques.
[4] Ancien résident général en Tunisie, le général Mast est mis en réserve après « l’affaire des généraux »

 [5] L’affaire de bons d’Arras : Antoine de Récy, gaulliste, ancien héros de la Résistance, doit son élection de député à un nommé Dordain qui l’entraînera dans le vol de 100 millions en bons du trésor à la Trésorerie générale d'Arras. Il finira par reconnaître sa participation. 

<<< Ch. Broussas, Revers  - Feyzin, 19 juin 2010 - © • cjb • © >>>
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• maj 15 janvier 2016 - • cjb • >>>>>    

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